La visite a commencé par Missabougou où le chef du quartier Seydou Sangaré a accueilli la délégation. Puis ce fut une visite au Centre spéciale de détention, de rééducation et de réinsertion pour mineurs de Bollé. Selon l’adjudant chef Sékou Sangaré, ces carcasses de bœufs destinés aux enfants seront préparées à leur goût. A ses dires, le Centre a en son sein 42 enfants qui ont tous moins de 18 ans. Mamadou Konaté qui est un enfant détenu a indiqué qu’il est content du geste de la fondation partage et souhaite que ça soit une continuité.
A Sirakoro Méguetana, l’imam de la mosquée Chiaka Traoré, qui a remercié les membres de la délégation, a dit que les carcasses iront dans le panier des fidèles de la mosquée, aux orphelins et veuves du quartier. A Sénou Hérémakono, Souleymane Diawara l’imam et quelques fidèles attendaient la délégation. L’imam a indiqué que son quartier regorge de beaucoup de familles démunies et grâce à la fondation partage ces familles auront de la viande pour la fête de Tabaski. Pour lui, le geste est salutaire et il a fait des bénédictions afin que chaque veille de la fête, la fondation partage puisse penser aux démunis. Toujours à Sénou, mais cette fois ci à Sénou Lafiabougou, le directeur de la fondation partage ainsi que les journalistes ont rendu visite aux femmes de l’association « Sébèkè ». Selon la porte parole de cette association, Madame Coulibaly Astan Traoré, toute joyeuse, c’est la deuxième fois que la fondation partage leur donne de la viande.
Après la pause, ce fut le tour des mosquées de Sabalibougou Nérékoro, Sabalibougou Koulinikoro, de Niamakoro Sirabacoro. Partout où la délégation a fait escale, on lisait la joie sur les visages. Le jour de la fête, ce fut le tour des mosquées de Sikoroni en commune I du district de Bamako, de la mosquée « Khoubaa » de Doumanzana, de celle de Konatebougou et de Titibougou. Rappelons que le Centre Hospitalo-universitaire de l’hôpital Gabriel Touré ainsi que celui du Point G ont eu leur part de carcasses. La délégation s’est rendue à Kati à la prison civile de Kati et à la mosquée de Bamanankin pour le ravitaillement en viande. L’Association des veuves de Médine, AEMO-Enfants en rupture sociale et la prison civile de Bamako ont aussi eu leur part de carcasses.
Moussa Samba Diallo
Le Républicain 09/11/2011