Le SAER Group de Diadié dit Amadou Sankaré a programmé le lancement officiel des activités de sa fondation pour le 18 février 2021 en présence de nombreuses personnalités.
Et déjà, l’homme d’affaires et son équipe multiplient les rencontres afin de nouer des partenariats fructueux permettant à la fondation juridiquement créée le 15 octobre 2020 de combler les attentes.
C’est ainsi qu’ils ont rencontré la délégation du Comité international de la Croix-Rouge au Mali (CICR/Mali) le 28 janvier 2021.
«Aider ceux qui sont dans le besoin à ne plus avoir besoin de l’aide» ! Telle est l’ambition de SAER Group de Diadié dit Amadou Sankaré en créant sa fondation le 15 octobre 2020. C’est la seconde fondation juridiquement légale au Mali après la «Fondation du 26 Mars» puisque toutes les autres ont été créées sur la base de la loi sur les Associations.
Elles n’ont donc plus d’existence légale selon l’esprit de «loi N°2017-049/ du 08 septembre 2017 relative aux fondations».
En s’inscrivant déjà dans la légalité, SAER Fondation se positionne pour faire la différence dans le domaine de l’humanitaire et de l’action sociale.
«Nous sommes déjà un gros contributeur à l’action sociale et humanitaire.
Par cette fondation, nous voulons ainsi formaliser la générosité de Diadié», nous explique Abdoulaye Sogoba, Secrétaire général du groupe.
Avec Aly Guindo (Directeur exécutif de la Fondation) et Robert Ponzio (conseiller chargé des Relations extérieures du Groupe), il avait accompagné le président Diadié dit Amadou Sankaré au CICR/Mali le 28 janvier 2021 où ils ont rencontré le nouveau chef de la délégation du CICR au Mali avec son prédécesseur, respectivement James Reynolds et Ronald Ofteringer.
Ils étaient accompagnés de leurs proches collaborateurs, notamment Isabelle Bucher, Rudy Lukamba, Tinalbaraka Walett Mohamed Aly, R. Bisimwa Lemba.
«Les échanges ont porté sur les domaines de partenariat en vue de la mise en œuvre de notre fondation.
Le CICR est réputé pour son assistance aux couches vulnérables, aux personnes défavorisées.
Et nous pensons que son expérience et son expertise peuvent nous permettre de mieux structurer les interventions de la fondation», explique M. Sogoba.
Et d’ajouter, «nous voulons aider les couches vulnérables ou défavorisées sans nous inscrire dans l’assistance classique».
Les échanges ont permis aux responsables de SAER Group et à ceux de la délégation du CICR au Mali d’avoir «une vue d’ensemble» de leur futur partenariat.
Et cela d’autant plus que leurs ambitions se rejoignent sur beaucoup de points.
La Fondation a de nombreux secteurs de collaboration avec le CICR, notamment au niveau de la sécurité économique ; de l’accès aux soins de santé ; l’accès à l’eau et l’habitat. «Nous pensons par exemple que la réhabilitation des systèmes d’approvisionnement en eau (puits à grand diamètre, forages, micro-barrages…) peuvent permettre aux ruraux de mener différentes activités génératrices de revenus en toute saison», nous explique M. Aly Guindo, Directeur exécutif de la Fondation du Groupe SAER.
Dégager les axes prioritaires du Plan d’action
La délégation du CICR au Mali pourra ainsi aider SAER Fondation dans l’élaboration de son Plan d’action afin de dégager les axes prioritaires dans ses prochaines interventions. «L’apport d’un partenaire comme le CICR ne peut que valoriser notre plan d’action que nous voulons très efficace», souligne M. Sogoba.
Et en retour, la délégation du CICR dans notre pays pourra miser sur SAER Group dans l’amélioration de sa gestion des ressources humaines, notamment dans l’élaboration d’une Convention collective en matière humanitaire.
A noter que l’humanitaire est gérée dans notre pays par une convention sur le commerce désuète car datant de 1956.
Selon les exposés des responsables de la délégation, «elle a besoin de formations ciblées», diagnostique Abdoulaye Sogoba.
La cérémonie de lancement officiel des activités de la Fondation le 18 février prochain sera «marquée par la signature de 4 conventions notamment dans le domaine de la santé (VIH/Sida, hépatite…) et des Activités génératrices de revenus (AGR)…», précise son Directeur exécutif, M. Aly Guindo.
En fait cette fondation est déjà opérationnelle puisqu’elle s’est illustrée ces derniers mois par une aide de 500 mille euros au bureau d’ONU Femmes au Mali, l’équipement de certains commissariats du district…
Elle a aussi posé de nombreux actes dans l’accompagnement des communautés à prévenir le Covid-19 et à faire face aux conséquences souvent dramatiques des mesures préventives de cette pandémie.
Au Mali, le CICR développe plusieurs activités, notamment les visites aux personnes privées de liberté, le rétablissement des liens familiaux entre proches séparés à cause du conflit, la prise en charge des blessés de guerre, la vaccination animale, la distribution des semences et matériels agricoles aux paysans, la réhabilitation des systèmes d’approvisionnement en eau, ainsi que la diffusion du droit international humanitaire (DIH).
Son partenaire privilégié est la Croix-Rouge Malienne (CRM). Il a récemment adapté ses activités dans notre pays à la réalité de la pandémie du Covid-19, notamment en informant et en sensibilisant sur le respect des mesures d’hygiène permet d’apporter l’aide humanitaire aux personnes victimes du conflit armé et d’autres situations de violence tout en les protégeant.
Les civils, femmes, enfants, détenus, déplacés internes, migrants, réfugiés et demandeurs d’asile, personnes disparues ou handicapées… sont les principales cibles des actions du CICR.
Moussa Bolly