Les populations maliennes, en grande majorité, n’ont pas accès à la justice, principalement dans les zones reculées du pays.
Pour ainsi leur permettre d’accéder à la justice, l’USAID a initié un projet dénommé «Mali Justice Project» (MJP) qui prône le financement de l’assistance juridique et judiciaire au Mali à travers notamment une contribution du secteur privé.
Pour ainsi étudier les voies et les moyens de cette contribution, une conférence de deux jours a été lancée hier (mardi 14 septembre 2021) à Maeva Palace.
Présidée par Mohamed Najim, représentant le ministre de la Justice, Garde des sceaux, cette conférence a enregistré la présence des représentants du secteur privé, du gouvernement et des organisations et ONG féminines qui assurent le service en matière de justice dans les zones reculées où l’Etat est très souvent absent.
Pour les initiateurs, les entreprises constituent un partenaire indispensable au développement des communautés.
«Nous sommes conscients que le développement des entreprises est lié à la stabilité des communautés et nous réaffirmons notre volonté de soutenir l’initiative», a promis le représentant du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), M. Boubacar Kanté.
En dépit de son combat pour l’accès à la justice des populations qui n’en bénéficie pas, Mali justice project (MJP) n’entend aucunement influencer les décisions de justice.
«Le MJP n’a pas l’intention d’influencer le mandat dans un sens ou l’autre», a défendu son directeur, Me Jean Lavoie.
«Malgré les efforts du gouvernement, beaucoup reste à faire en matière de justice au Mali», a reconnu le représentant du ministre de la Justice, Garde des sceaux, Mohammed Najim.
A son avis, la justice n’est pas seulement une technique de résolution des conflits, mais aussi un bien public qu’il faut protéger. Il a enfin assuré les responsables du projet de l’accompagnement du gouvernement.
Oumar Alpha