La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Cheick Oumar Camara, conseiller technique du Ministre de l’industrie et du commerce.
A l’issue de l’atelier, les participants mettront en place l’antenne malienne du réseau des experts pour l’entreprise et le commerce (REC/CEDEAO) de la Communauté économique de développement des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Cette organisation vise à contribuer au développement économique et social de la région ouest-africaine par la promotion et le développement des exportations afin de lui assurer une meilleure intégration dans le système commercial multilatéral.
Le représentant du Centre de commerce international, Herman A. Manson, a indiqué que la filière mangue est particulièrement porteuse pour le Mali. Mais au-delà, c’est toute l’Afrique de l’Ouest qui doit renforcer sa capacité sur le marché mondial afin de garder son leadership dans le sous-secteur. Pour cela, l’appui du CCI ne fera pas défaut.
Le représentant du Programme des Nations unies pour le développement à la rencontre, Gnonlonfoun Luck, a réaffirmé également le soutien de l’organisme onusien à notre pays dans le développement de la filière. Il a souligné que depuis 2005, le PNUD appuie le Mali dans l’organisation de l’activité liée à la mangue. Les participants identifieront les contraintes et les opportunités en vue de donner un coup d’accélérateur à la filière mangue. Entre autres tâches, ils doivent élaborer des cartes de priorités et d’analyser des inputs afin de produire des cartographies des produits. Les participants viennent des pays membres de la Communauté économique de développement des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
La rencontre de Bamako devrait mettre aux participants de valider une série de documents relatifs à la double phase de production et la commercialisation. Une occasion pour examiner et valider les documents portant sur l’état actuel de la chaîne de valeur de la mangue, les opportunités stratégiques et le mandat de l’équipe de coordination du programme (PACCIA). Ce programme est à sa deuxième phase d’exécution. Il vise à renforcer la capacité d’appui de la Commission de la CEDEAO et des institutions régionales et nationales compétentes pour accroître la compétitivité à l’exportation des petites et moyennes entreprises de la sous-région. Il s’agit aussi de renforcer les liens de ces entreprises avec le marché international pour améliorer leurs recettes à l’exportation dans les secteurs à fort potentiel. Le PACCIA s’appuie sur trois filières d’exportation à haut potentiel : la mangue, l’anacarde (acajou) et l’huile de palme. Ces filières ont été identifiées avec l’assistance du Centre du commerce international (CCI), une agence de coopération technique des Nations unies spécialisée dans l’appui-conseil en matière de développement des marchés.
Nouhoum Dicko
Le Républicain 12/11/2010