Sur les trois cas suspects, des prélèvements biologiques ont été effectués. Les échantillons prélevés ont été envoyés pour analyse au laboratoire de référence du CDC d’Atlanta, aux Etats-Unis. En attendant les résultats de ces analyses, les sujets ont été placés dans une unité d’isolement où ils reçoivent des soins appropriés. A l’heure actuelle, leur état de santé s’améliore.
Les dispositifs de surveillance épidémiologiques restent renforcés sur le terrain. Les équipes socio-sanitaires déployées sont dotées d’équipements de protection individuelle et de médicaments pour la prise en charge de cas suspects. Un site d’isolement pour la prise en charge a été installé dans la périphérie de la ville de Bamako et d’autres sont en cours d’installation dans d’autres localités. Des numéros verts seront bientôt mis à la disposition du public pour informer les autorités et le personnel socio-sanitaires sur tout cas suspect.
Le gouvernement précise que le concept de cas suspect ne veut pas forcément dire maladie de fièvre hémorragique à virus d’Ebola.
Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique rassure l’opinion nationale des actions concertées avec les autorités sanitaires guinéennes et ivoiriennes, visant à circonscrire l’épidémie, sont en cours.
Aussi, une Equipe d’Intervention Rapide a été mise en place. Elle est chargée du suivi de l’évolution de la situation sur le terrain. Cette équipe rend compte à une équipe de coordination du département de la Santé et de l’Hygiène Publique. Les résultats de ses travaux sont portés à la connaissance du Comité interministériel de gestion des épidémies.
Le gouvernement rassure la population qu’elle sera tenue informée de l’évolution de la situation chaque fois que cela est nécessaire.
Le gouvernement rappelle qu’il faut éviter les déplacements non nécessaires vers les zones d’épidémie. Il lance un appel également au personnel de santé pour respecter et faire respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène et de protection individuelle indispensables à la prévention de la maladie.
Bamako, le 03 avril 2014
Le Gouvernement