Véritable aubaine pour la clientèle, la Foire de fin d’année 2018 de Bamako est aussi l’occasion, pour les opérateurs économiques et les artisans maliens, d’exposer du 20 décembre 2018 au 2 janvier 2019 leur savoir-faire.
La 2e édition de la Fiaba, « ex Rue marchande », dont le lancement a eu lieu samedi dernier au Parc d’exposition de Bamako, est une initiative de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM). Elle vise à mettre en exergue le dynamisme, la créativité et le talent des industriels et artisans maliens.
Compte tenu de son importance, l’organisateur de l’événement a jugé utile sa pérennisation. « La Fiaba sera inscrite dans l’agenda des foires de notre pays et sera organisée de manière régulière et avec toutes la rigueur nécessaire, pour devenir dans les années à venir, une foire d’envergure », a promis le président de la CCIM, Youssouf Bathily. A l’en croire, la CCIM est permanemment engagée pour faire du Parc d’exposition de Bamako un véritable cadre d’affaires pour les opérateurs économique du Mali afin de promouvoir le made in Mali.
L’une des préoccupations de la CCIM, a-t-il rappelé, est la rénovation du Parc des expositions de Bamako afin de transformer celui-ci en un centre international des affaires pouvant accueillir les événements nationaux et internationaux. Pour cela, plaidera-t-il, la CCIM demande 50 hectares.
Selon lui, « dans le cadre de son plan 2015-2020, la CCIM prévoit dans son programme d’investissement, la construction et la modernisation des infrastructures destinées à soutenir la promotion des activités économique du secteur privé dont les sièges des délégations régionales, les centres d’apprentissages et de maintenance industrielle, les marchés modernes, les parcs d’expositions ».
La Fiaba, a laissé entendre le ministre du Commerce et de la Concurrence, Alassane Ag Ahmed Moussa, « offre l’opportunité aux participants de mieux faire connaitre au public leurs savoir-faire et développer des relations d’affaires sur le plan national et international. C’est une occasion aussi de se faire une idée sur le dynamisme, la créativité et le talent des industriels et artisans maliens ».
Les CCI du G5-Sahel
Malgré sa place de leader dans la promotion de l’économie nationale avec près de 40 % du PIB, la balance commerciale du Mali est déficitaire, précisera-il. Une situation, selon le ministre, que le gouvernement s’est engagé à résoudre avec l’adoption, en octobre dernier, de la Politique nationale de développement du commerce (PNDC).
Le président de la CCIM a informé à cette occasion de la mise en place de l’Union des chambres de commerce et d’industrie du G5-Sahel composée des chambres consulaires du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et du Mali. Ses objectifs sont d’accompagner les chefs d’Etat dans la recherche de financement du G5-Sahel et de s’impliquer à travers le secteur privé local dans le processus de mise en œuvre des projets de développement économique.
Profitant de la tribune, Youssouf Bathily a aussi annoncé la tenue de la 46e session de l’Assemblée permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) à Bamako en 2020. La même année, la 2e édition de la Foire intra-africaine se tiendra dans notre pays.
Youssouf Coulibaly