Il s’agissait de passer en revue avec les hommes de médias, les préoccupations des travailleurs du Mali : les acquis et les défis et surtout rendre hommage aux travailleurs de Chicago de 1887 grâce auxquels la journée a été mondialement instaurée. Le déjeuner de presse a été fait autour du thème : « le syndicalisme, le développement, la démocratie ».
L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général de la CMT, Sayon Doumbia, les autorités ayant, semble-t-il, boudé la centrale, car, non seulement le ministre n’est pas venu, mais aussi il n’a pas envoyé un représentant.
Dans son allocution d’ouverture, le secrétaire général a insisté sur la précarité des emplois, la compromission des acquis et l’exploitation sauvage des travailleurs qui fait rage. A en croire M. Doumbia, il y a encore certains services dans notre pays où faire du syndicalisme est interdit et est source de perte d’emploi.
Il a ajouté que la question de la retraite au niveau des privés est un acquis qui a été compromis et qu’il faut des mesures de sauvegarde des acquis du passé. Il a parlé des élections professionnelles où la tâche est bien ardue. C’est pourquoi la CMT demande avant une solution, une approche de représentativité. Sayon Doumbia n’a pas oublié les problèmes : le manque de siège et le cas des travailleurs de la Sotelma.
La conférence a été animée par Ahmed Sidibé et a été un cadre où il a expliqué la relation entre le syndicalisme, le développement et la démocratie.
Cette 3e centrale syndicale fait du secteur informel son cheval de bataille. Depuis des lustres, elle se bat pour un meilleur avenir de ce secteur. La CMT souhaite une unité d’actions avec ses frères que sont l’UNTM et la CSTM, voire même la création d’un intersyndical comme ça existe ailleurs.
A. D.
L’Indicateur Du Renouveau 2014-05-02 04:25:12