Pour la célébration de l’Aïd el-Kébir ou fête de Tabaski, les Maliens sont confrontés à une triple équation. Il s’agit de l’achat des habits de fête, d’un bélier pour la fête et l’achat des fournitures scolaires et accessoires pour la rentrée scolaire qui suit immédiatement. Tous nécessitent des moyens financiers. Malheureusement, l’argent, encore appelé le nerf de la guerre, est devenu une denrée rare. Partout les citoyens se plaignent de la cherté de la vie et du manque d’attention des plus hautes autorités.
Selon certains, même le prix des moutons est à la portée du Malien moyen, c’est le problème d’argent qui se pose. D’autres pensent que le problème est dû à la brouille entre le FMI et l’Etat. En tous les cas c’est la « débrouillardise » qui est devenue le maitre mot des citoyens.
Espérons qu’il y ait un rapide dénouement heureux entre l’Etat malien et les institutions de Bretton Woods.
Ben Dao
Source: L’Indicateur Du Renouveau 2014-09-30 21:43:54