Le palais de la culture a abrité, le samedi 16 avril 2016, la 14ème édition du festival international des langues et des cultures. Un festival dont la Turquie était l’épicentre et qui a rassemblé des milliers de jeunes. Ainsi, l’édition de cette année a été pour la première fois célébrée par les étudiants issus de 170 pays d’Asie, d’Europe, d’Amérique et d’Afrique.
Cette année marque une nouvelle direction pour l’organisation du festival du fait qu’elle a été décentralisée afin d’atteindre la planète toute entière et le Mali n’est pas resté en marge de ce rendez-vous culturel qui prône l’universalité dans toutes sa dimension. Ce festival international de langues et de cultures est un moyen pour les jeunes de se connaitre, de connaitre les différentes cultures. Aussi c’est un forum de la jeunesse célébrant les valeurs universelles. Au palais de la culture, plusieurs activités étaient au menu de cette rencontre.
Il s’agit des expositions d’habits traditionnels, de kermesse, une projection de vidéo sur le festival international, des prestations de chansons des jeunes élèves dans différentes langues, de pièce de théâtre, des danse folkloriques, des défilés des habits traditionnels ainsi que la présentation de l’art EBRU. Lors de son allocution, le Directeur Général du Collège Horizon Hayrettin Sugut a déclaré que l’objectif de la tenue de ce festival au Mali est de renforcer des relations entre les différentes cultures et langues. Selon lui, c’est la quatrième fois qu’ils organisent ça au Mali. De même, il dira que le festival c’est aussi de « nous accepter avec nos différences sans discrimination. » Pour Le Directeur de l’académie d’enseignement de Kati, Youssouf Dicko l’initiative d’une activité de ce genre fait enchanter.
Selon lui, l’organisation de cette activité donne la possibilité aux élèves d’être informer, d’être sensibiliser sur les enjeux actuels du monde. « Ce festival s’inscrit dans une logique de coopération et de cohésion, pour rappeler à la jeunesse qu’au-delà de nos divergences, de nos différences de tous les jours, nous sommes appelés à vivre ensemble, et le vivre ensemble ne concerne pas que notre pays, il doit et peut s’appliquer au monde entier pour que l’on puisse surmonter les difficultés auxquelles nous sommes confrontés », a-t-il conclu.
Ousmane Baba Dramé
Source: Le Républicain-Mali 19/04/2016