Le Festival de brassage culturel et artistique (FECAK) est un projet destiné au grand public qui se veut une rampe de promotion du prestige d’antan de Koutiala, une toute nouvelle région. Il représente aussi un facteur de consolidation des liens de fraternité qui existent entre les fils et les filles du Mali. L’information a été donnée à la faveur de la conférence de presse organisée, le samedi 12 janvier 2019 au Radisson Blu hôtel. C’était en présence de « l’ambassadeur » du FECAK, le célèbre artiste interprète Abdoulaye Diabaté, Adama Konaté, directeur de l’agence Bouctou communication et promoteur du FECAK et des représentants de la mairie et du conseil de cercle de la localité. Le rendez-vous culturel de Koutiala ambitionne aussi de revigorer le tourisme, l’hôtellerie et l’artisanat dans la région. Enfin, il se veut simplement un événement d’envergure nationale et internationale. Les activités du festival se dérouleront du 15 au 21 avril prochain. Mais avant, une série de manifestations préliminaires permettront d’animer la capitale des Minianka dès la mi-février. Pour ce faire, les organisateurs proposent un programme ambitieux avec des compétitions sportives (football et athlétisme) et artistiques, notamment en chorégraphie et chant. Un jeu pour tester les connaissances intellectuelles, appelé génie en herbe, opposera des écoles secondaires de la localité. Durant le festival, des conférences-débat et des séances de formation seront organisées pour jeunes et femmes. En outre, il y aura une exposition d’objets artisanaux et une foire commerciale pour compléter la gamme. Une série de grandes prestations d’artistes musiciens avec des têtes d’affiche du Mali et d’ailleurs sera le clou de ce FECAK. Pour le moment tous les contrats ne sont pas finalisés. Abdoulaye Diabaté a rappelé que depuis 1992, la ville a organisé une dizaine de festivals qui n’ont pas dépassé quelques éditions. Certains ont connu un coup d’arrêt après l’édition initiale. Pourtant, la ville aime s’amuser et se divertir, selon la légende musicale de Koutiala. « Aujourd’hui, la ville s’ennuie terriblement si pendant une nuit il n’y a ni tambour ni trompette. Il faudrait donc trouver la solution pour que ce festival soit pérennisé », a indiqué la star de la musique malienne dont l’engagement pour le développement de cette ville est resté constant depuis son arrivée en 1972. Abdoulaye Diabaté est convaincu que le FECAK sera une réussite dans la mesure où toutes les autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières sont acquises à la cause.
La mairie et le conseil sont aussi pleinement engagés pour la réussite de l’événement. Leurs représentants respectifs indiquent qu’ils donneront le montant de leur participation à la suite des prochaines délibérations. La semaine prochaine une rencontre préliminaire aura lieu à Koutiala permettant ainsi de clarifier les positions.