Cela fait 50 ans que le FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou) s’organise dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. Cette biennale célèbrera cette année, du 23 février au 2 mars 2019, sa 26è édition qui coïncide donc avec le jubilé d’or sous le thème : «Mémoire et avenir des cinémas africains».
165 films sur 1000 inscrits ont été retenus pour cette 26e édition du FESPACO. 124 pour la compétition officielle et 79 hors compétition. Pour les films en compétition, 20 films (long métrage fiction) sont en lice pour l’Etalon d’Or de Yennenga. 21 films documentaires en long métrage, 28 films en court métrage fiction, 15 documentaires en court métrage fiction, 12 séries télévisuelles, 16 films d’écoles africaines de cinéma et 12 films d’animation. Pour la projection des films, 9 salles de cinéma à travers la ville de Ouagadougou seront ouvertes.
La cérémonie d’ouverture sera présidée par le Chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré, au stade Municipal de Ouagadougou. L’Artiste Burkinabè Bil Aka Kora, accompagné d’un parterre d’artistes chorégraphes, chanteurs, instrumentistes, donneront un spectacle qui s’annonce carnavalesque.
Comme on le sait, le FESPACO est un cadre de rencontres mis à profit pour promouvoir le développement de la cinématographie noire. Et le Burkina Faso, de par le fait qu’il abrite cette célèbre biennale, veut contribuer à créer un véritable marché du cinéma africain. Pour permettre une meilleure circulation des films produits par les Africains. Pour cette édition, le Pays invité d’honneur est le Rwanda.
Selon le Délégué Général du FESPACO, Ardiouma «Tout est fin prêt pour lancer la fête.» 20 structures nationales des cinématographies d’Afrique et de la diaspora sont attendues. 90 représentants de festivals à travers le monde, 300 organes de presse, 2500 professionnels des médias (journalistes, communicateurs, critiques, photographes), 3000 professionnels des métiers du cinéma, 20 000 spectateurs à la cérémonie d’ouverture au Stade Municipal, 5000 spectateurs sont annoncés à la cérémonie de clôture au Palais des Sports (à guichets fermés) et 15 ministres africains en charge du cinéma et de l’audiovisuel seront présents au côté d’une dizaine de Présidents et Directeurs généraux des institutions internationales.
Voici les 20 films en compétition pour l’étalon du Yennenga
– Five Fingers for Marseilles, de Michael Matthews (Afrique du Sud)
– Sew The Winter To My Skin, de Jahmil X. T. Qubeka (Afrique du Sud)
– Ila Akhir Ezzaman (Jusqu’à la fin des temps), de Yasmine Chouikh (Afrique du Sud)
– Desrances, d’Apolline Traoré (Burkina Faso)
– Duga (Les Charognards), d’Abdoulaye Dao et Hervé Eric Lengani (Burkina Faso)
– Hakilitan (Mémoire en fuite), d’Issiaka Konaté (Burkina Faso)
– Miraculous Weapons (Les armes miraculeuses), de Jean-Pierre Bekolo (Cameroun)
– Résolution, de Boris Oué et Marcel Sagne (Côte d’Ivoire)
– Karma, de Khaled Youssef (Egypte)
– Keteke, de Peter Sedufia (Ghana)
– Rafiki, de Wanuri Kahui (Kenya)
– Barkomo (La Grotte), d’Aboubacar Bablé Draba & Boucary Ombotimbé (Mali)
– Indigo, de Selma Bargach (Maroc)
– Mabata Bata, de Joao Luis Sol de Carvalho (Mozambique)
– Hakkunde, d’Oluseyi Asurf Amuwa (Nigeria)
– The Mercy of the Jungle, de Joel Karekezi (Rwanda)
– Akasha, de Hajooj Kuka (Soudan)
– T-Junction, d’Amil Shivji (Tanzanie)
– Fatwa, de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)
– Regarde-moi (Look at me), de Nejib Belkadhi (Tunisie)
Hervé D. HONLA, à Ouaga