La Fédération malienne des artistes du Mali (Fedama) a organisé une conférence de presse sur son programme annuel, jeudi dernier, à la Pyramide du souvenir.
Elle était animée par son président, Adama Traoré, accompagné d’autres membres du bureau, Alou Konaté et Aïssa Diarra.
Le conférencier a tout d’abord salué l’engagement de tous en vue de maintenir la cohésion et le dynamisme autour de la vision de la Fedama.
Il a aussi expliqué qu’une étude sur le diagnostic organisationnel est lancée pour permettre à la Fédération d’atteindre ses objectifs.
Il ressort des explications détaillées du conférencier qu’un programme annuel très varié est déjà en cours, dont l’application dépend des bailleurs de fonds.
Il est conçu avec toutes les corporations.
Le président de la Fedama a aussi indiqué qu’un appel a été également lancé pour la relecture des statuts et règlements.
Cette activité est prise en charge par l’ONG «Donko ni Maaya» qui offre également un secrétaire permanent à l’organisation des artistes.
Nous avons signé une convention avec le Réseau Kya et l’Union des associations des artistes, des producteurs et des éditeurs du Mali (Uapreem).
Le conférencier a rappelé l’insuffisance des ressources financières qui reste uneépine dans le pied de la Fedama parce que la seule vente des cartes ne suffit pas à faire face aux besoins.
A en croire le conférencier, la Fedama qui ambitionne de défendre les droits d’auteur des artistes a ouvert un grand chantier dans ce sens.
«Nous sommes en train de travailler également avec la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) et le Bureau malien du droit d’auteur (BUMDA) pour que tous les artistes puissent bénéficier de leurs droits», a-t-il dit.
«Ainsi, nous avons trouvé un compromis avec le BUMDA pour travailler sur le projet qui prend en compte tous les aspects du droit d’auteur et les droits voisins.
Nous avons aussi un volet pour payer les droits voisins.
Le président de la Fedama a aussi confirmé que le travail sur le virtuel est en cours pour permettre aux artistes de vivre de leur art.
Un programme de renforcement des capacités en langues nationales est aussi dans le pipeline.
Il permettra aux artistes de parler de leurs œuvres.
Le conférencier a aussi évoqué l’accompagnement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à travers son programme de soutien des artistes.
Le soutien financier prévu dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 serait en bonne voie.
Les artistes recensés devraient percevoir chacun 90.000 Fcfa. «Nous avons recensé les artistes et c’est un volet qui concerne tous les autres secteurs de la culture, y compris l’artisanat et le tourisme.
Ce qui rend un peu le processus complexe.
Le conférencier a rassuré que le département en charge de la Culture travaille sur le dossier.
Il a également annoncé que 2.060 personnes ont été enregistrées.
Sur le plan de la communication, la Fedama entend proposer au ministère de la Communication et de l’économie numérique de médiatiser l’artiste du mois qui sera choisi à cet effet.
Nous sommes aussi en train de négocier pour une assurance retraite, a expliqué le président de la Fedama.
Il a aussi évoqué d’autres ambitions de sa Fédération, notamment la sécurisation sur Internet, mais aussi la boutique virtuelle qui sera mise en œuvre.
Aux nombreuses préoccupations des journalistes, le conférencier a apporté des réponses.
Il a donné les informations utiles sur la gestion et le prix des cartes, la composition du bureau et le planning.
A.S.
Source: Lessormali