Tout au long du parcours, les initiateurs véhiculaient des messages forts : «Ni indépendance, ni autodétermination, le Mali Un et indivisible», «Notre agenda, libérer le nord». Arrivés au Monument de l’Indépendance, les marcheurs ont entonné, à l’unisson, l’hymne national du Mali, preuve de leur attachement à la patrie et leur détermination à défendre l’intégrité de notre territoire.
«L’Appel du Mali» qui a été lue à la fin de la marche est un cri de cœur et une interpellation pour libérer le Nord. Elle est une invitation à l’endroit de l’armée malienne, aux autorités et au peuple tout entier : «Debout Armée Malienne, débout Maliennes et Maliens, «waati sera» (le moment est venu). Si l’ennemi découvre son front, au dedans ou au dehors, nous sommes résolus de mourir pour l’Afrique et pour toi Mali. En référence à notre hymne national. Hier comme aujourd’hui, nous demeurons convaincus que le recours à la force est indispensable à la résolution de la crise. Nous pensons aussi que cette action doit se mener concomitamment avec la poursuite du dialogue avec nos concitoyens disposés à respecter les fondements de la République. Il est clair pour nous qu’il ne saurait y avoir dans ce schéma ni scission du pays, ni autodétermination, ni remise en cause de la laïcité de notre cher Mali.»
Youssouf Diallo
article 22 septembre 15/10/2012