Vous l’aurez remarqué, depuis deux semaines il a initié la rubrique « Un autre regard » qu’il anime dans votre journal Le Zénith Balé. Alors Guimba nous a indiqué que Fantany est là à côté pour répondre à nos questions.
Le Zénith Balé : Bonsoir Fantany. Etes-vous au courant de ce qui se dit à votre sujet concernant votre marâtre ?
Fantany : Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion d’éclaircir cette situation qui, j’en suis sûre, dérange mes fans et tous ceux qui me connaissent. La semaine dernière, un article diffamatoire me concernant a fait la une des journaux et sur le net. Je me demande sur quoi cet article se base pour diffamer de la sorte. Il relatait en substance que je voulais expulser ma belle mère c’est-à-dire la coépouse de ma défunte mère hors de notre concession familiale sise à Bozola. Cette attitude est contraire à mon éducation. Effectivement, je suis née à Bozola dans la grande concession paternelle. J’ai passé mon enfance et ma jeunesse dans la cellule familiale et ce, jusqu’au jour de mon mariage. C’est baignée dans l’esprit de famille élargie que j’ai grandit dans le « faso » avec les valeurs ancrées dans la culture malienne. Encore aujourd’hui bien que vivant à Magnambougou dans mon foyer conjugal, je reviens rendre visite à mes parents dans le quartier de mon enfance. Bozola représente tout pour moi.
Après la lecture approfondie de cet article, je ne me reconnais point entre les lignes. Depuis quand Fantany Touré peut-elle se croire tout permis au Mali ? Au nom de quoi ? Je ne suis qu’une artiste comme tant d’autres qui connait ses droits à travers les multiples voyages effectués à travers le monde. Devant qui ai-je prononcé cette terrible phrase : « Moi Fantany, je vous mettrai à la porte et personne ne pourrait me faire quoi que ce soit « . Une conception générale dit que lorsqu’on veut abattre quelqu’un il faut l’amener sur le terrain de la vérité. C’est trop facile d’écrire… Mais en amont il faudra avoir des preuves concrètes. Par ailleurs dans un article me concernant et ma famille biologique installée à Bozola, je trouve déplacé que les noms du Président de la République du Mali à qui je voue une admiration sans failles et mon époux Habib Dembélé viennent se greffer dedans. Pour la simple raison que ni l’un encore moins l’autre ne résident dans le quartier populaire de Bozola. IBK est originaire de Koutiala, quant à mon mari Guimba il est natif de la ville de San. A part me nuire ces informations n’avaient aucune importance dans les démêlés de ma grande famille.
Dans l’article, les enfants évoqués comme les ayants-droit ne sont ni de près ni de loin les descendants de mon père. A ce titre ils n’on aucunement à se mêler d’une quelconque histoire jusqu’à vouloir mettre la main sur celui qui est aujourd’hui censé être l’héritier principal et de surcroit le chef de famille légitime.
Je tiens à éclaircir une fois de plus que ma mère est sacrée et le restera la vie entière. Je manifeste le même respect pour ma marâtre grâce auxquelles je suis ce que je suis aujourd’hui. Les habitants de Bozola peuvent le témoigner à mon absence. Pour conclure, je n’ai rien contre les journalistes, au contraire ils sont les meilleurs alliés des artistes. Mais lorsqu’on publie un article il faudra au préalable se munir des informations clés et véridiques.
Propos recueillis par Mamadou DABO
Source: Zénith Balé