Si autrefois, la polygamie ne posait pas de problème en Afrique traditionnelle, de nos jours ce n’est plus le cas. Les jeunes filles, aujourd’hui, veulent tous être dans un mariage monogamique, car bon nombre d’entre elles pensent que le vrai sens de l’amour réside dans un couple monogame. Comme le disait H.D : « pour connaitre l’amour, il faut être à deux sinon ce serait autre chose ».
Le problème est délicat car les femmes préfèrent que leurs hommes aient plusieurs maitresses au lieu d’avoir une coépouse. Chose qu’on ne peut pas appeler aussi, « amour ». La vraie quiétude de l’âme et du corps réside dans le mariage où la femme reçoit le respect, l’attention et la satisfaction de ses besoins essentiels. Selon A.S une jeune fille non mariée : « il n’ya rien de mieux qu’un mariage monogamique parce que plus on a des coépouses plus il y a des problèmes.» Il faut reconnaitre, aussi, que beaucoup de femmes optent pour un mari polygame au lieu d’avoir un mari qui est toujours dehors, comme on le dit : «c’est un mal nécessaire ».
Par ailleurs, c’est l’inattention de la femme qui entraine souvent l’homme à chercher le réconfort dans le bras d’une autre, des situations qui aboutissent très généralement au mariage. D.S un commerçant au grand marché confirme : « quand je rentrais le soir à la maison, je trouve que ma femme dort déjà avec les enfants, alors je sortais pour me distraire avec les amis, c’est là-bas que j’ai rencontré ma deuxième épouse ». L’homme, l’éternel « bébé », veut toujours être au centre des préoccupations de la femme et cela même avec des longues années de mariage. Le bonheur d’une femme polygame peut souvent être plus enviable que celle d’une femme monogame car ce n’est pas le régime qui importe mais la manière dont l’homme se comporte avec sa femme. A quoi bon d’être avec un homme qui ne voit seulement en la femme que « la mère de ses enfants », l’homme et la femme doivent avoir plus de complicité dans le mariage, ce qui permet même de transmettre une bonne éducation aux enfants.
L’amour ne réside pas forcement dans le régime que l’on choisit mais sûrement avec la personne qui représente le respect et l’affection à l’égard de soi.
Dem Fatou
Le Republicain