Les étudiants de la faculté de droit privé sont dans des conditions inappropriées à la formation universitaire. Effectif pléthorique, problème de sonorisation, absentéisme des professeurs sont aujourd’hui des maux qui minent la faculté de droit privé (FDPRI).
Des étudiants font régulièrement le déplacement pour les cours sans avoir la moindre explication sur les perturbations que connaît la faculté de droit privé (FDPRI) ces derniers temps. Après deux grèves de 72 observées par les étudiants, une manœuvre de l’AEEM, les professeurs viennent de terminer une grève de 48 heures.
Si les étudiants fondaient un grand espoir dans l’avènement du système LMD, force est de constater que les choses se sont envenimées. Un Professeur a reconnu la baisse de niveau des étudiants avec le système LMD. Selon lui, l’application de ce système par la majorité de nos universités pose un problème de formation.
Comme chaque année universitaire, les étudiants de la quatrième année de droit des affaires et carrière judiciaire prennent leurs cours dans la salle Afro basket du 26 mars. Ici, le problème de sonorisation et l’absentéisme sont réguliers. Pour un étudiant en carrière judiciaire, il est impossible de se former dans ces conditions. À en croire notre interlocuteur, l’administration a été plusieurs fois alertée sur la situation qui prévaut au niveau du Stade 26 mars. Celle-ci, jusqu’à ce jour, n’a daigné trouver une solution au problème des étudiants.
Le hic, c’est qu’au niveau de la faculté de droit, ou les groupes de la première année à la troisième année prennent leurs cours, les professeurs brillent par leur absentéisme. Sans que cela puisse importuner l’administration.
Le débrayage futile
Les étudiants sont aussi responsables de cette situation à travers l’association qui les représente, l’AEEM. Les membres de l’AEEM sont dans un bras de fer avec l’administration de la FDPRI, pour faire passer par force certains membres de l’AEEM qui ont été retenus pour insuffisance de travail. Le comité de l’AEEM au sein de la FDPRI ne cesse d’interrompre les cours pour des futilités.
D’un point de vue pédagogique, les étudiants enrôlés dans le système LMD ne cessent de décrier leurs conditions d’études. Etant donné que le système LMD est incompatible avec les sorties incessantes des étudiants et professeurs, l’administration et les responsables de l’association des élèves et étudiants devraient changer de comportement. En tout cas, dans cette chienlit, seuls les étudiants sortiront perdants.
Y.M.B