Dans un communiqué diffusé hier 29 décembre 2016, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-Parole du gouvernement a expliqué « deux (02) personnes, détentrices de laissez-passer européens sont arrivées à Bamako par les vols Aigles Azur ZI 521 et Air France AF 386, le mercredi 28 décembre 2016, aux environs de 20 heures.
Les services maliens de sécurité ont pris à leur encontre des mesures de reconduite aux frontières. Elles ont, par conséquent été remises dans les mêmes avions et ont quitté le territoire malien ».
Aussi, a-t-il rappelé, que « le gouvernement de la République du Mali, de tout temps, a clairement indiqué à nos partenaires européens, son opposition à l’usage de laissez-passer européens pour expulser nos compatriotes ou des personnes présumées maliennes ».
Le gouvernement a dénoncé également que « cette utilisation de laissez-passer européen est contraire aux conventions internationales et ne permet au Mali ni d’apporter toute l’assistance nécessaire à nos compatriotes, ni d’empêcher l’expulsion vers le Mali de non maliens ni surtout de veiller que nos compatriotes ne soient maltraités, que tous leurs droits soient respectés et leur dignité préservées ».
Le gouvernement de la République « qui ne saurait en aucun cas accepter que des personnes, simplement présumées maliennes, puissent être expulsées vers le Mali sur la base d’un tel document précise à nouveau que seul le passeport ou le laissez-passer malien donne droit à l’accès au territoire malien ».
Par conséquent, il a invité « les compagnies aériennes à ne pas admettre à bord de leurs avions à destination du Mali les personnes détentrices du laissez-passer européen sous peine de reconduite aux frontières par les mêmes vols. Toutes ces dispositions déjà notifiées, seront rappelées à l’ensemble de nos partenaires par les voies appropriées ».
M. Diallo