En effet , nous assistons depuis près de deux ans à une manipulation voire à un mensonge du gouvernement malien sur la problématique d’expropriation des sites où habitaient Soufi Adama et ses disciples.
Car, il a été constaté qu’aucune utilisation n’est faite des anciennes terres du chef religieux. Si l’expropriation pour cause d’utilité publique est un principe de la mission de service public de l’Etat, il en demeure que les véritables motifs doivent être constatés sur le terrain. Les dédommagements prévus à cet effet tardent à venir, et les autorités semblent ne pas être décidées à arranger la situation.
Aujourd’hui retranchés dans les locaux d’une grande artiste operateur économique à Missabougou, Soufi Adama et disciples lancent un cri de cœur au Président de la République Amadou Toumani TOURE, qu’à défaut d’une réparation en dommages et intérêts , que ses sites lui soient restitués.
Soumana TOURE
Le Caïman Indé