Vingt artistes maliens exposent depuis le 3 avril dernier à la galerie Médina sous le thème : «Pacte Mali», un projet d’interprétation de la Constitution malienne.
La cérémonie de vernissage s’est déroulée, samedi dernier, à la galerie en présence du directeur d’exposition des œuvres, Lassana Igo Diarra, des représentants des partenaires techniques financiers et des artistes.
Le projet Pacte Mali est une initiative de la galerie Medina qui se propose de faire un maillage intelligent entre la citoyenneté et les valeurs culturelles du pays avec les acteurs de la société civile et ceux culturels.
Il s’articule autour d’une interprétation artistique de la Constitution du Mali à l’intention des nouvelles générations.
Cette exposition qui durera jusqu’au 18 mai prochain est la suite logique d’une série d’ateliers de créateurs qui se sont déroulés à Ségou, Bamako et Kati.
Le projet est soutenu par la Délégation de l’Union européenne (UE).
Il consiste à organiser une série de rencontres et de formations itinérantes avec une vingtaine de participants autour des principes de citoyenneté et des valeurs culturelles.
Artistes, autres hommes de culture, chercheurs et législateurs ont pris part à ces formations et ateliers.
Il y 4 sessions de formation à Sirakoro Mégetana dans la périphérie de Bamako, Médina Coura un vieux quartier de la capitale, mais aussi à Kati et la dernière à Ségou, la 4è région administrative du Mali.
En plus des formations, il y a eu également des ateliers de création et l’élaboration d’un texte en rapport avec le domaine de création des participants.
Les travaux ont été sanctionnés par la publication d’un document pédagogique et créatif dénommé : «Pacte Mali».
Il a été édité en 1.000 exemplaires et sera distribué sur l’ensemble du territoire national.
Les artistes ont produit pendant 30 jours sur les sujets relatifs au Pacte social.
Les différentes œuvres exposées parlent de paix, de cohésion sociale, de vivre ensemble, de civisme, d’amour de la patrie et de respect des institutions de la République.
D’autres productions évoquent des maux de la société à savoir : la mauvaise gouvernance, la déperdition scolaire, les insuffisances dans l’éducation des enfants et la corruption.
L’un des temps forts a été la prestation de Aïssata Ibrahim Maïga, une danseuse qui excelle dans son art.
Elle revendique un Mali prospère, uni autour d’un pacte social.
Amadou SOW
Source: Lessormali