L’homme serait d’origine tunisienne et s’est revendiqué d’al-Qaïda devant les policiers. Il a été interpellé peu de temps après l’attaque. Selon l’AFP, il ferait parti d’un groupe de combattant d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le Sahara. Durant l’attaque, il aurait aussi tiré plusieurs coups de feu vers le portail de l’ambassade.
Les autorités françaises ont confirmé cette explosion, expliquant qu’elle n’était pas d’origine accidentelle, sans apporter plus de détail. « Une enquête est en cours », a expliqué Caroline Fages, la porte-parole adjointe du ministère de l’Intérieur.
Il faut rappeler qu’Aqmi séquestre actuellement cinq Français, un Togolais et un Malgache enlevés au Niger en septembre 2010 et détenus dans le nord-est du Mali.
Une attaque similaire visant la représentation française à Bamako avait déjà eu lieu en août 2009. Un attentat revendiqué par la branche maghrébine d’al-Qaïda. Un jeune homme s’était alors fait exploser près de l’ambassade de France blessant deux gendarmes et une Mauritanienne.
Par RFI 05/01/2010