Ratée ? C’est la question légitime que l’on est en droit de se poser sur les Etats généraux des migrants qui se sont déroulés entre les 17, 18 et 19 août à Bamako. Trop de coups bas et beaucoup de non-dits. Surtout entre le ministère des Maliens établis à l’extérieur, le Haut conseil des Maliens de l’extérieur et le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM).
Personne n’ignore la rivalité entre le CSDM et le Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) qui sont les deux plus grandes faîtières des Maliens de la diaspora. Le courant ne passe plus entre les deux. Pis au sein du CSDM, tout brûle entre Baïdy Dramé et Mohamed Chérif Haïdara. En justice, Baïdy Dramé a fait annuler le récépissé modifié qui fait de Mohamed Chérif, le président du CSDM. Le clan-Chérif se défend de la procédure qui continue en tierce opposition pour faire annuler l’arrêt de la Cour suprême en faveur de Baïdy.
Au lancement officiel des Etats généraux, si des doutes sont nés car le ministre Mossa Ag Attaher n’a mentionné aucune des deux faitières, le jour de l’ouverture, c’était pire. D’abord, il était prévu que ce serait le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, qui donnerait le coup d’envoi des travaux. Ce qui n’a pas été le cas. Le président n’a pas pris part à la cérémonie, mais le lendemain, il était présent à la Cour suprême pour une autre cérémonie. Moins de 24 h. Que comprendre ?
Dans la grande salle plénière du CICB, le jour du lancement, de tous les côtés jalonnaient des banderoles avec des photos du colonel Assimi et Mohamed Chérif par-ci, celles d’Habib Sylla, du colonel par-là. La salle était inondée de banderoles qui ont été aussitôt enlevées par le dispositif sécuritaire. N’est restée dans la salle que la banderole officielle qui portait la photo du colonel Assimi Goïta et Mossa Ag Attaher, le ministre en charge de la diaspora.
D’autres coups auraient été portés par les deux faitières selon plusieurs proches. Du coté de Mohamed Cherif, le CSDM était dans toutes les démarches pour faire exécuter un mandat qui consistait à arrêter Baïdy Dramé et le faire emprisonner. D’un autre côté, selon les infos, du même Baïdy Dramé, au nom d’une plainte, Mohamed Cherif était convoqué dans une brigade de la place. Le soir du vendredi 17 aux environs de 20 h, des policiers se seraient présentés à Chérif pour lui notifier ladite convocation au CICB.
Peut-on réellement se réjouir de cette rencontre dont les conclusions ont été un appel à l’union et à la cohésion par le ministre de tutelle Mossa Ag alors qu’elle était toute l’occasion faite. D’en parler et d’en discuter. Si Baïdy Dramé souhaite tout simplement de fusionner le CSDM et le Haut conseil des Maliens de l’extérieur, comme il le mentionne dans une interview dans un journal de la place, pourquoi ne pas tout simplement quitter le CDSM et d’adhérer au HCME. Et aussi d’inviter Mohamed Cherif à voir le HCME comme une institution partenaire et non un rival et le HCME à arrêter de faire ombre au CSDM. La création d’association est un droit. Ces Etats généraux étaient l’occasion même si tard n’est pas jamais.
Koureichy Cissé
Ratée ? C’est la question légitime que l’on est en droit de se poser sur les Etats généraux des migrants qui se sont déroulés entre les 17, 18 et 19 août à Bamako. Trop de coups bas et beaucoup de non-dits. Surtout entre le ministère des Maliens établis à l’extérieur, le Haut conseil des Maliens de l’extérieur et le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM).
Personne n’ignore la rivalité entre le CSDM et le Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) qui sont les deux plus grandes faîtières des Maliens de la diaspora. Le courant ne passe plus entre les deux. Pis au sein du CSDM, tout brûle entre Baïdy Dramé et Mohamed Chérif Haïdara. En justice, Baïdy Dramé a fait annuler le récépissé modifié qui fait de Mohamed Chérif, le président du CSDM. Le clan-Chérif se défend de la procédure qui continue en tierce opposition pour faire annuler l’arrêt de la Cour suprême en faveur de Baïdy.
Au lancement officiel des Etats généraux, si des doutes sont nés car le ministre Mossa Ag Attaher n’a mentionné aucune des deux faitières, le jour de l’ouverture, c’était pire. D’abord, il était prévu que ce serait le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, qui donnerait le coup d’envoi des travaux. Ce qui n’a pas été le cas. Le président n’a pas pris part à la cérémonie, mais le lendemain, il était présent à la Cour suprême pour une autre cérémonie. Moins de 24 h. Que comprendre ?
Dans la grande salle plénière du CICB, le jour du lancement, de tous les côtés jalonnaient des banderoles avec des photos du colonel Assimi et Mohamed Chérif par-ci, celles d’Habib Sylla, du colonel par-là. La salle était inondée de banderoles qui ont été aussitôt enlevées par le dispositif sécuritaire. N’est restée dans la salle que la banderole officielle qui portait la photo du colonel Assimi Goïta et Mossa Ag Attaher, le ministre en charge de la diaspora.
D’autres coups auraient été portés par les deux faitières selon plusieurs proches. Du coté de Mohamed Cherif, le CSDM était dans toutes les démarches pour faire exécuter un mandat qui consistait à arrêter Baïdy Dramé et le faire emprisonner. D’un autre côté, selon les infos, du même Baïdy Dramé, au nom d’une plainte, Mohamed Cherif était convoqué dans une brigade de la place. Le soir du vendredi 17 aux environs de 20 h, des policiers se seraient présentés à Chérif pour lui notifier ladite convocation au CICB.
Peut-on réellement se réjouir de cette rencontre dont les conclusions ont été un appel à l’union et à la cohésion par le ministre de tutelle Mossa Ag alors qu’elle était toute l’occasion faite. D’en parler et d’en discuter. Si Baïdy Dramé souhaite tout simplement de fusionner le CSDM et le Haut conseil des Maliens de l’extérieur, comme il le mentionne dans une interview dans un journal de la place, pourquoi ne pas tout simplement quitter le CDSM et d’adhérer au HCME. Et aussi d’inviter Mohamed Cherif à voir le HCME comme une institution partenaire et non un rival et le HCME à arrêter de faire ombre au CSDM. La création d’association est un droit. Ces Etats généraux étaient l’occasion même si tard n’est pas jamais.
Source: Mali tribul (Koureichy Cissé)