Apres les deux victoires des Aigles du Mali par les jeunes joueurs en éliminatoire de la CAN 2017 au Gabon contre le Sud Soudan à Juba et à Bamako contre le Benin, le ton était dit pour tout entraineur courageux et conscient, mais pour Alain Giresse il s’agissait pour lui de se focaliser sur des joueurs qu’il voulait amener coûte que coûte à la Can même s’ils ne sont pas en forme. Et cela, il l’a fait. Au lieu de faire monter la pression sur lui, la fédération malienne de football l’a laissé faire et pire personne ne l’a interpellé et il n’y a eu aucun débat sur la liste Alain Giresse pour la CAN au sein du comité exécutif.
Après la débâcle gabonaise et dans l’interview donnée par le président du comité exécutif Boubacar Baba Diarra sur l’ORTM et diffusée sur les antennes, le président de la Femafoot n’est pas ferme avec Alain Giresse. Le patron du football malien veut que le technicien français présente sa lettre de démission, une chose qu’il ne fera jamais.
Alors qu’au lieu qu’après le match contre l’Ouganda 1-1 à Oyem, la fédération devrait le faire savoir à l’instant juste après, sa révocation et quelle qu’en soit la facture à payer, le Mali le fera. Alain Giresse a pris son avion et est rentré à Paris comme d’habitude sans venir à Bamako comme il le faisait chaque fois après les matches des Aigles du Mali.
Le cas Alain Giresse devient un autre problème que la fédération ne veut pas trancher alors que l’opinion nationale ne veut plus de ce technicien pour ses tares. A la Can au Gabon, l’ensemble du monde sportif a été unanime sur le niveau réel de l’ex milieu de terrain des bleus, c’est-à-dire comme dirait l’autre. S’il était compétent, il n’allait pas être en Afrique et au Mali particulièrement. Alors, prenez vos responsabilités.
Dia