Envoi de troupes au Mali Peu de pays partants

La Mauritanie, qui avait mené en 2010 et 2011 plusieurs raids militaires au Nord-Mali contre des bases d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a également prévenu, début août, qu’elle « n’interviendrait pas militairement » au Mali. Le Ghana a fait lui aussi savoir qu’il ne prévoyait pas d’envoyer des troupes au Mali.

« Le Tchad n’enverra pas de troupes au Mali sous la bannière de la Cédéao », la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, annonce le président tchadien Idriss Déby Itno qui souhaite la mise en place d’une force de l’Union africaine, avec l’appui de l’ONU et de l’Otan, pour « combattre les terroristes » dans le Nord du Mali, tout en négociant avec les rebelles touareg.

La France n’envisage pas non plus d’envoyer de troupes dans l’immédiat vers le Nord du Mali, contrôlé depuis mars dernier par des groupes armés rebelles et islamistes, a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius
Par contre, le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, a lui assuré que le Burkina Faso était « très disponible » en cas d’intervention.

A. D.

L’ Indicateur Du Renouveau 18/09/2012