Ainsi, il en appelle à la mobilisation de tous pour mettre un terme à ces pratiques néfastes qui ont pour conséquences : des pertes économiques de l’ordre de 61,2 milliards de FCFA, soit 1,8% du PIB par an dues à l’utilisation abusive du bois énergie ; une perte annuelle de 197,2 milliards de FCFA soit 5,8% du PIB dans le domaine « Sols et Forêts » ; des pertes annuelles en terres arables évaluées à 10 tonnes/ha et pouvant atteindre plus de 30 tonnes/ha dans certaines zones. Ce qui représenterait des pertes économiques estimées à 4 239 FCFA/ha/an pour les terres marginales cultivées et 90 000 FCFA/ha/an en zone soudanienne.
Par ailleurs, le secregé du Parti SADI, le Dr. Oumar Mariko, après avoir été désigné candidat à l’élection présidentielle de 2012, a dans son projet de société, placé la problématique de la protection de l’environnement au cœur de ses priorités. En effet, il a déclaré : « c’est plutôt une tautologie que de dire que l’environnement se dégrade au Mali. Des phénomènes liés à la désertification, aux produits d’exploitations minières, à l’utilisation des plastiques, à l’occupation anarchique des espaces, aux pesticides utilisés par les cultures industrielles, aux fumées des engins, aux feux de brousse inopportuns, aux cimetières de voitures aux déchets humains mal tenus, sont légion. Le respect des cours d’eau, des marres, des espaces verts, bref du cadastre doit être observé ».
Face à cette situation catastrophique, le candidat sadiste propose : « Nous devons exiger des multinationales le respect de l’environnement, leur appliquer une taxation pour la préservation de l’environnement et contre la pollution. Nous devons prendre des mesures pour juguler la pollution urbaine et interurbaine par la création d’espaces verts et d’écoulement des ordures et des eaux usées ».
En plus, il pense que la protection de la biodiversité de nos ressources naturelles doit être une priorité et l’association des groupements de pêcheurs, de chasseurs, d’éleveurs et des populations des différentes localités à la préservation, l’entretien de la faune, la flore et des cours d’eau est primordiale.
Enfin, le Dr. Mariko estime que la préservation d’effets nocifs de la dégradation de l’environnement passe par l’éducation sur les conséquences de l’utilisation des matières polluantes leur recyclage et le contrôle des importations de déchets polluants.
M.Maïga
Le Scorpion 04/07/2011
