Après une année blanche en 2020 pour cause de pandémie, la French-African Foundation relance ce mois-ci et jusqu’au 21 mars son appel à candidature pour sélectionner une nouvelle promotion de 100 jeunes entrepreneurs africains et français. Les Young Leaders, initiative lancée en 2017 par le Béninois Lionel Zinsou avec l’appui des pouvoirs publics français, est devenu une fondation privée, mais l’objectif reste le même : créer un réseau d’entraide et de réflexion entre jeunes entrepreneuses et entrepreneurs venus de France et d’Afrique.
C’est une idée très macronienne et qui fait son chemin parmi les jeunes entrepreneurs de France et d’Afrique.
Les premiers de cordée doivent s’entraider pour avancer ensemble. Voilà le but du réseau des Young Leaders.
Une idée lancée en 2017 par l’ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsou et reprise dès 2018 par cinq promotionnaires.
Ils l’ont relancée à travers la French African Foundation, créée notamment par l’économiste et banquier béninois Khaled Igué.
« L’idée de la French-African Foundation c’est d’agir comme un catalyseur.
Un accélérateur de carrière et de parcours pour les Young Leaders », dit-il.
Les Young Leaders sont d’abord un réseau d’entraide. Si ce réseau est ouvert aux artistes, sportifs et intellectuels, les entrepreneurs et hommes d’affaires y sont dominants.
« Nous faisons gagner une dizaine, voire une vingtaine d’années aux Young Leaders. Quand ils rentrent dans le parcours, ils suivent des formations en leadership, ils rencontrent des investisseurs, des partenaires institutionnels, des dirigeants de société civile, mais aussi des décideurs politiques.
Ils se créent un carnet d’adresses très important et la possibilité de travailler avec des partenaires financiers et institutionnels qu’ils sont en droit de solliciter pour leurs projets », assure Khaled Igué.
Réflexion en commun
Alexandre Coster est français. Il travaille en Afrique depuis quinze ans, dans le domaine de l’éducation, de la microfinance et de l’énergie. Il se définit lui-même comme un entrepreneur social.
Co-fondateur avec Khaled Igué de la French-African Foundation, ce qui l’intéresse dans le réseau, c’est l’aspect réflexion en commun.
« On ne veut pas se définir comme un think-tank, car on veut aller au-delà de ça, mais bien évidemment, l’idée, c’est de pouvoir créer des groupes de réflexion, même à distance.
Donc, il y a cette idée de repenser les choses sur plein de sujets différents, que ce soit économique, politique et autre, et avec cette vision de la jeunesse française et africaine sur les sujets globaux ou spécifiques à l’Afrique », explique Alexandre Coster.
Olivier Rogez
Source: Rfi