D’un montant de près de 20 milliards de FCFA, dont environ 60% en don, ce projet, dont le financement est consenti sur les ressources IDA, permettra, entre autres, l’augmentation de la qualité de l’enseignement supérieur à fournir des diplômes hautement qualifiés, avec des compétences répondant aux besoins du marché du travail, la réduction de l’écart entre les sexes dans l’enseignement supérieur, l’amélioration de la gouvernance des institutions d’enseignement supérieur.
Aussi, c’est à la faveur de ce projet que notre pays va lancer les balises de sa première Ecole des Mines. Le projet est constitué de deux tranches: la première est un don d’un montant de 19 millions USS et la seconde un prêt de 14 millions USS.
Il s’articule en trois grands axes, à savoir l’appui à quatre IES pour améliorer leur gouvernance, reformer leurs programmes et former leurs enseignants, bref mettre en place un meilleur cadre de travail; un appui spécifique pour construire et équiper un département d’élevage et de sante animale à l’Université de Ségou et pour développer une Ecole des Mines dont les contours restent à définir et l’appui au système d’enseignement supérieur, à travers la construction et l’équipement de la Direction Nationale de l’enseignement supérieur et la direction de l’assurance qualité, Ie développement des systèmes de gestion, d’information et de gouvernance des IES, les bibliothèques virtuelles, Ie développement de projets communs avec des institutions étrangères et l’appui au secteur prive.
Pour Paul Numba Um, Directeur des opérations de la Banque Mondiale, outre l’appui ciblé aux institutions d’enseignement supérieur sélectionnées, le projet soutiendra globalement le système d’enseignement supérieur. Dans son intervention, Paul Numba Um a souligné que l’appui ciblé aux institutions se fera en fonction de la volonté des responsables de chacune des IES, ainsi que la capacité de l’institution à réformer.
Quant à Me Mountaga Cheick Tall, il a expliqué que le défi de la mise en œuvre du projet est indiscutablement du côté des responsables des IES retenues. C’est pourquoi il les a appelées à plus de vigilance. Selon lui, ce qui est proposé dans le cadre de ce projet est un mécanisme de financement novateur, basé sur la performance et s’appuyant sur des Indicateurs liés au décaissement qui sont en lien avec les résultats.
Pour Mamadou Igor Diarra, à travers ce projet, la Banque Mondiale parie sur l’avenir de la jeunesse du Mali.
Yaya Samaké
Source: Le 22 Septembre 04/06/2015