A l’analyse, ces doléances paraissent comme la suite d’un disfonctionnement du processus d’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique de l’Etat et à celle des collectivités. Les enseignants estiment que le processus est lent et veulent certainement lui donner un coup d’accélérateur.
Mais en l’absence d’un accord entre les deux parties, l’enseignement secondaire connaitra une grève générale de 48 heures, les 1er et 2 mars prochains. Contacté par nos soins, le secrétaire général du syndicat, Tiémoko Dao, s’est dit optimiste d’un éventuel compromis d’ici le 1er mars. Pour Tiémoko Dao, les revendications sont presque des points dont le gouvernement avait accepté le principe. Une commission de conciliation serait déjà en place et la première séance de négociations serait prévue pour ce mercredi 23 février.
Seydou Coulibaly
Le Républicain 22/02/2011