De sources concordantes ayant pris part à la réunion de l’opposition FSD en fin d’après-midi du jeudi 26 mars, il nous revient que Soumaïla Cissé aurait été qualifié de « grosse prise » par ses ravisseurs, qui exigeraient une rançon de 600 millions F CFA pour le libérer.
Apparemment, c’est un groupe de bandits armés ou de trafiquants proche de la katiba de Macina d’Amadou Kouffa, qui a attaqué le convoi du président de l’URD, dans l’après-midi du mercredi 25 mars 2020. Ils ont tiré sur le convoi et occasionné des blessés parmi lesquels le garde du corps de Soumaïla Cissé, Mohamed Cissé, qui a succombé à ses blessures, deux autres blessés et deux autres indemnes. Ceux-ci ont été ensuite évacués sur Niafunké et le corps ramené à Bamako par l’aide, annonce-t-on, de la MINUSMA
Ainsi, la nouvelle de l’enlèvement du chef de file de l’opposition et de sa délégation s’est répandue dans le pays comme une trainée de poudre. Elle sera confirmée les heures qui suivent par Me Demba Traoré, le secrétaire à la communication de l’URD, le parti que dirige l’honorable Soumaïla Cissé.
A la suite de cet acte odieux, les chefs des partis membres de l’opposition se sont réunis pour des échanges d’information et examiner les voies et moyens pour un heureux dénouement de ce malheureux événement.
Il nous revient que les ravisseurs exigeraient une rançon de 600 millions F CFA et la libération de certains présumés terroristes issus de leurs rangs, avant de libérer Soumaïla Cissé et les membres de sa délégation.
Pour sa part, le Gouvernement a pris à bras le corps ce dossier et a dépêché le ministre de la Défense et des anciens combattants, le Général Dahirou Dembélé sur le terrain pour aider à retrouver les traces des otages et éventuellement de leurs ravisseurs.
Kassoum TOGO
