Même si du côté algérien, on tente de minimiser l’influence d’Iyad Ag Ghaly, les hésitations et les voltefaces de ses anciens amis du HCUA comme le leader Alghabass, qui jure n’avoir plus rien à voir avec son ex-chef depuis que celui-ci a décidé en 2013 de lancer l’attaque de Konna, en disent long sur la menace qui pèse sur la tête des négociateurs kidalois.
En tout cas, Iyad Ag Ghaly, qui est convaincu d’être l’instigateur en chef des derniers attentats et l’élimination physique de présumés informateurs des forces françaises dans la localité, menace de s’en prendre à leurs familles s’ils venaient à signer un accord contraire à sa volonté d’obtenir une immunité.
La menace est tellement prise au sérieux qu’on évite à Kidal tout regroupement et surtout la restitution fidèle des conclusions des pourparlers à plus forte raison évoquer le rejet définitif du fédéralisme et l’instauration d’un Etat islamiste. Iyad Ag Ghaly a réussi à rester au centre de cette affaire dont la résolution définitive incombe à la France et à l’Algérie, seule en mesure de régler le cas Ag Ghaly si elle le veut bien sûr. Sinon, tous les efforts qu’on aura faits pour avoir un accord seront vains.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau 2015-02-23 06:17:23