Le conseil des ministres de mercredi dernier a annoncé le report du référendum constitutionnel initialement prévu le 9 juillet 2017. Le report du projet de référendum participe peut être de la volonté des plus hautes autorités d’apaiser le climat social et politique.
Le retrait intervient à un moment où le camp du Non prend du volume avec le ralliement des syndicats de la magistrature, le Conseil national de la société civile et autres organisations de masse, tous opposés au contenu du projet de révision.
La contestation qui prend de l’ampleur est aussi la preuve que le projet n’a pas été véritablement expliqué aux populations. Au regard de la grande confusion créée autour de cette révision, il apparait clairement que les partisans du Non sortent grandis du bras de fer.
Une raison de plus pour le chef de l’Etat de renoncer à cette révision et d’écouter pour une fois le cri de cœur d’une bonne partie du peuple qui désavoue la lettre du projet.
Quelles que soient les exigences au niveau international, le Mali se doit d’aller dans le sens d’un apaisement, gage d’une quiétude sociale et qui vaut plus que tout l’or du monde.
DAK