Ainsi, rapportent nos confrères de Jeune Afrique, « le 30 août, une dizaine de dirigeants de la Plateforme se sont rendus de Bamako à Gao à bord d’un avion de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, afin de trouver un accord sur la situation à Anéfis.
Dans leurs rangs, un nom retient l’attention, celui de Hanoun Ould Ali. Proche du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), cet influent commerçant arabe de la région de Gao (par ailleurs gendre de Mohamed El Moctar, l’ex-ministre de la Culture est en effet considéré comme l’un des parrains locaux du trafic de drogue ».
Lui et deux autres personnes seraient les grands financiers des mouvements d’autodéfense dont des généraux percevraient entre 1000 et 1500 euros le mois. Des allégations que les responsables mettent au compte de la campagne de diabolisation de leur mouvement à laquelle certains pays occidentaux ont décidé de mener. En tous cas, la Plateforme n’est pas la seule organisation à profiter du trafic de drogues. Bien au contraire !
DAK
Source: L’Indicateur Du Renouveau 18/09/2015