Une fois n’est pas coutume, une élection au Mali fait un mort. C’est du côté du Conseil national des jeunes (CNJ) qu’on déplore la mort tragique d’un jeune tué à bout portant la semaine dernière lors du renouvellement du bureau de la Commune VI. Encore une fois, des leaders de l’AEEM sont pointés du doigt. Comme les autres fois, on dénonce de jeunes badauds commandités par des gens du parti au pouvoir, le RPM. Ces politiciens sont accusés par des jeunes de la Commune V d’avoir instrumentalisé la police et la garde nationale pour imposer leur choix.
Reste que tous ces événements malheureux arrivent à une dizaine de jours de la mise en place du bureau national du CNJ, le 27 novembre à Bandiagara. Ils déteignent sur l’image de la seule structure nationale censée représenter tous les jeunes du Mali et donc indépendante de toutes les entités politiques. Autant pour le ministre de la Jeunesse que pour l’équipe sortante du CNJ, la responsabilité historique est grande. C’est à eux de l’assumer ou de la trahir.
DAK