« Alors que ses adversaires politiques redoutent l’effondrement du pays sous l’effet conjugué de la mauvaise gouvernance, de la rébellion et du terrorisme, IBK, lui, reste convaincu qu’il n’y a aucun péril en la demeure. Il était d’ailleurs tranquillement assis au premier rang, mardi 27 septembre, à Libreville lors de l’investiture de son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba. C’est cette assurance que tout va bien au Mali comme dans ‘le meilleur des mondes’ qui rend le ‘sauvetage du soldat IBK’ beaucoup plus problématique que celui ‘du soldat Ryan’, réussi avec brio en 1998 dans le long-métrage de Steven Spielberg ».
Telle est la nouvelle charge de la presse française, via le journal « Le Monde » contre le président du Mali, coupable d’avoir assisté à Libreville à l’investiture d’Ali Bongo Ondimba. Le président gabonais est sur le banc des accusés de la France pour avoir pris ses distances vis-à-vis de Paris et de la Francophonie. « Le Monde », fondé par Hubert Beuve-Méry en 1944, dont le credo est le traitement impartial de l’info, s’est aussi signalé par la divulgation d’informations compromettantes sur IBK chaque fois que le président a été en froid avec nos ancêtres les Gaulois.
Ses accointances avec Tommy, son goût du luxe et d’autres détails de sa vie privée sont étalés au grand jour pour choquer les Maliens et les pousser à la révolte. Et quand les Etats-Unis et les Nations unies se mêlent de la danse, intimant l’ordre à notre gouvernement de cesser tout rapport privé ou public avec le Gatia, on peut croire que la machine de progression malienne est bloquée tout net. Notre Nord est plus que jamais menacé par les impérialistes.
DAK