Depuis quelques jours, les bourdonnements créent un grand malaise au sein de l’un des plus grands partis du Mali et même d’Afrique.
La bataille fait rage au Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma/PASJ) sur la présentation d’un candidat interne à la présidentielle de 2018 entre partisans d’une candidature issue du parti et ceux qui veulent soutenir l’actuel locataire de Koulouba au cas où il serait candidat à sa propre succession.
En conclave la semaine dernière dans le district, la Jeunesse du parti a prôné une candidature interne de l’Adéma/PASJ au scrutin présidentiel de 2018. Cette résolution est loin d’être partagée par une bonne partie des cadres surtout les membres du comité exécutif ministres dans le gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga. Eux proposent la continuité alors que de l’autre côté, l’on réclame la rupture.
Ces tergiversations à l’Adéma/PASJ rappellent si besoin en était le choix d’un candidat en 2002 et en 2013. Il avait fallu passer par la case primaires pour trouver un candidat au forceps. La situation actuelle de crise latente à l’Adéma est bel et bien une conséquence lointaine de la cassure de 2002 quand un indépendant a coiffé au poteau tous les prétendants ruchers à la succession du président sortant, Alpha Oumar Konaré.
DAK