L’ex-Premier ministre Moussa Mara fait toujours face à la polémique de sa chevauchée sanglante de mai 2014 à Kidal. Avec les fuites organisées et relayées dans la presse, il est accusé dans la conclusion du rapport de la commission d’enquête parlementaire mise en place pour faire la lumière sur la débâcle de l’armée à Kidal qui s’est soldée le 17 mai 2014 par un nombre effroyable de victimes toujours inconnu. Ils seraient entre 70 et 153 militaires et policiers morts qui une balle dans la tête, qui décapité.
Même si on ne nous éclaire pas sur un présumé complot fomenté par les Français, opposés au voyage de Mara à Kidal, dernier bastion rebelle et terroriste, on sait que l’ex-PM est désormais seul à payer pour une expédition fêtée jusque dans la salle du conseil des ministres qui avait explosé de joie à l’annonce de la reconquête de la ville par les FAMa et saluée par des centaines de jeunes payés par le RPM et mobilisés pour l’accueil du héros éphémère.
S’il avait réussi son coup, Mara allait sans doute entrer dans l’Histoire. Malheureusement, pour lui, il devra faire face au jugement de l’Histoire et surtout aux manœuvres de ses adversaires de la majorité présidentielle dont il est membre.
La victoire a cent pères, mais la défaite est orpheline. Hélas !
DAK
