L’absence du président IBK au mini-sommet sur la migration clandestine convoqué par le président Macron peut faire penser à une disgrâce. Mais même si c’est le cas, c’est tout à l’honneur de notre chef de l’Etat, car une source diplomatique nous apprend que la raison en est le refus de Bamako « de signer les accords de réadmission avec l’UE. Et la France n’a jamais toléré cela. Macron va donc maintenir les Maliens et autres Guinéens dans le calvaire à Agadez et choisir des élus dont l’Europe a besoin », précise-t-il.
Pour une fois, le courage du président IBK, premier citoyen d’un pays de tradition migratoire, est à saluer. Sa résistance sur le dossier de la réadmission doit être soutenue par tout notre peuple. Il a dû en tout cas renoncer à une manne financière (le Niger a d’ores et déjà empoché plus de 6,5 milliards de F CFA) pour lutter contre l’immigration clandestine à travers des hotspots.
Notons que le sommet a regroupé l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, l’Union européenne, le Niger et le Tchad.
DAK