Ce ne sont pas seulement les groupes armés ainsi que le regroupement des régions non opérationnelles qui étaient opposés à la tenue de l’élection des conseillers de cercles, de régions et du district de Bamako. Au sein de la majorité présidentielle, tout le monde n’était pas sur la même longueur d’ondes avec le gouvernement sur le sujet.
Des députés du parti d’IBK et non des moindres comme le très influent questeur et secrétaire à l’organisation du BPN/RPM, Mamadou Diarrassouba, étaient montés au créneau depuis quelques semaines pour réclamer le sursis à un scrutin dont la tenue avait été pourtant exigée par le gouvernement, notamment le Premier ministre qui aurait eu maille à partir avec les mouvements armés avec à la clé des discussions houleuses.
Du côté de la présidence, on a longtemps tergiversé. Dans un premier temps, IBK avait clairement opté pour le report avant de freiner des quatre fers devant les explications du chef du gouvernement qui aurait brandi une conséquence directe sur la tenue de la présidentielle de l’année prochaine.
De sources officielles, ces élections viennent d’être reportées en avril 2018, donnant du coup raison aux partisans du report.
En tout état de cause, 2018 devra être l’année de toutes les élections : les élections régionales et celle des conseillers de cercles, la présidentielle et les législatives.
DAK