En plus de sa présumée implication dans l’assassinat de deux étudiants pour laquelle l’Assemblée nationale n’avait pas hésité en 2012 à lever son immunité parlementaire, le secrétaire général du parti Sadi risque gros dans l’affaire du coup d’Etat manqué contre le président IBK et pour lequel la Sécurité d’Etat (à cause de sa non dénonciation d’un complot visant à éliminer le chef de l’Etat), l’a entendu plusieurs fois et voudrait qu’il en réponde devant la loi.
Reste que certains leaders de la majorité présidentielle au nombre desquels le président de l’Assemblée nationale, pour sauver un allié de circonstance, travailleraient à bloquer la justice qui s’apprête à lancer des poursuites. C’est pourquoi Oumar Mariko a commencé à s’agiter et à adopter la posture de la victime. En tous les cas, ce dossier restera un caillou dans les chaussures d’un régime à la réputation très écornée par la multiplicité des affaires sulfureuses.
DAK
