Quelle chance pour Dioncounda qui a tout gagné sans s’y attendre jusque-là ? A commencer par la présidence de l’ex-parti majoritaire, l’Adéma/PASJ à laquelle il a été propulsé en 2001 après la démission de l’actuel président de la République au grand dam des favoris de l’époque Soumeylou Boubèye Maïga et Soumaïla Cissé. Il se retrouvera quelques années plus tard, en 2007 président de l’Assemblée nationale alors qu’il était donné politiquement mort.
Mais la grande consécration arrivera en 2012 en faveur du départ du président ATT quand il fut choisi pour diriger une transition au cours de laquelle il a failli laisser la peau après son passage à tabac à son bureau à Koulouba par des manipulés de certains politiciens et les putschistes.
Cette fois-ci, il réalisera-t-il l’exploit et fera-t-il l’unanimité auprès des chefs d’Etat francophones du continent dont les divergences sont en train de faire les affaires de l’ancienne gouverneure générale du Canada, Michelle Jean, au détriment des postulants africains au nombre desquels on compte le Mauricien Jean-Claude de L’Estrac, Henri Lopes, ancien Premier ministre congolais (Brazzaville) et actuel ambassadeur à Paris, et Pierre Buyoya, l’ancien président burundais aujourd’hui Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel.
Pour donner une chance à notre candidat, il faut d’abord redorer notre blason auprès de la France et de nombreux pays voisins. Rien que ça à trois petits mois du scrutin.
DAK
Source: L’ Indicateur Du Reneouveau 2014-08-08 18:05:58