Déjà meurtri par les récurrentes attaques mortelles contre ses militaires et ses populations au centre comme au nord avec le chiffre de plus 800 morts depuis le début de l’année, notre pays sera confronté à une autre insécurité, encore plus grave, la famine annoncée dans plusieurs localités du pays. C’est à la fois l’inquiétante prévision faite à la fois par la FAO que par le Commissariat à la sécurité alimentaire la semaine dernière lors de l’ouverture de la première session du cadre harmonisé d’analyse et d’identification des populations en insécurité alimentaire au titre de la campagne agricole 2017-2018. Une perspective qui va rendre encore plus difficile la situation dans le pays appelé à être confronté dans quelques mois à des délicates élections générales. Ce qui va apporter de l’eau au moulin à ceux qui appellent à l’ouverture d’une nouvelle transition à l’issue du mandat du président IBK en septembre 2018.
DAK