On a appris que le président de la République prend mal la tournure prise par le processus de sortie de crise. « Dans un premier temps, le président malien a refusé d’envoyer des représentants. Il avait posé comme condition préalable le paraphe de la CMA sur l’accord. Mais à la dernière minute, il a finalement accepté de mandater une équipe du gouvernement à Alger », a confié mardi à Jeune Afrique une source occidentale bien informée.
Le malaise est tellement perceptible à Koulouba qu’on s’est laissé trimbaler par la médiation internationale qui, avoir déclaré clos les négociations, doit entamer aujourd’hui un nouveau round de pourparlers avec les rebelles clairement soutenus par « les amis » d’IBK comme le Maroc et la Mauritanie où l’on collecte depuis plusieurs semaines des « dons et des équipements » pour les populations de l’Azawad.
Il est temps qu’on hausse le ton si on a encore les moyens.
DAK
Source: L’ Indicateur Du Renouveau