Malgré les initiatives et efforts du Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’accord, le général Mahamadou Diagouraga, et du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali, les pourparlers entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme sur de la gestion de la ville de Kidal piétinent après plus de trois semaines de discussions à Bamako.
Cette situation bloque la mise en œuvre de l’accord paix signé en mai en 2015 et rend surtout impossible toute action concertée contre les organisations terroristes. Après avoir longtemps pointé du doigt le manque de volonté des autorités maliennes, la communauté internationale se rendre à l’évidence de la mauvaise foi des mouvements armés.
De sources concordantes et confirmées par nos confrères du Journal du Mali, une réunion de la dernière chance est prévue avant les assemblées générales de l’ONU, fin septembre, en marge desquelles des sanctions pourraient être décidées par le Conseil de sécurité.
Espérons qu’on passera alors des intentions aux sanctions du côté de New York ; que la France et l’Algérie laisseront enfin faire.
DAK