L’application de l’accord pour la paix et la réconciliation devra mettre un terme à la crise au nord. Et les ex-rebelles qui caressaient l’ambition d’avoir un Etat ont vite compris que cela est impossible. C’est vrai que l’accord accorde des avantages énormes en termes de gouvernance locale, mais il ne donne pas satisfaction au niveau national.
Les ex-rebelles qui attendaient depuis la signature de l’accord des postes de ministres, ambassadeurs et autres n’ont pas eu satisfaction. Tout au plus, ils se sont contentés de responsabilités au niveau local : assemblée régionale, conseil de cercle et structures dédiées à l’accord. Pour avoir gain de cause et se positionner au niveau national, l’ex-rébellion mise l’élection présidentielle prochaine. La première option est d’avoir un candidat issu de ses rangs.
Cette volonté de se hisser au niveau nationale est guidée par des puissances internationales qui veulent voir la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) s’engager dans l’action politique. Mais dans la conquête de Koulouba, les ex-rebelles auront du chemin à faire avant de convaincre les électeurs.
DAK