A quatre mois de la présidentielle du 29 juillet, le débat se corse et les attaques se font violentes. Précisément, entre le camp du président de la République et ses ex-alliés, on assiste aux échanges les plus virulents avec des menaces de révélations fracassantes.
On évoque un dossier gênant à la justice sur Aliou Boubacar Diallo, désormais candidat déclaré contre IBK pour qui il avait roulé en 2013 : en le transportant dans sa « Ford Cayenne » et en injectant des centaines de millions de F CFA dans sa campagne.
L’ex-ministre de la Justice, Mohamed Aly Bathily, victime de coups bas qu’il attribue au pouvoir, annonce aussi des confessions sur les magouilles dans la vente de bâtiments publics. Les prix de certains édifices, semble-t-il, ont été minorés. Ils ont été ensuite cédés à des barons du régime. On évoque surtout la prochaine publication de livres et d’articles sur le quinquennat par des journalistes français.
Reste que de part et d’autre, on se mobilise pour étouffer les révélations à coup de centaines de millions de F CFA. Mais ce qui est sûr, d’ici juillet, on en saura davantage sur les cinq ans écoulés s’il est vrai que les alliés devenus adversaires, voire ennemis, ont décidé de ne plus se taire.
DAK