Même s’il a officiellement décliné l’offre des militants d’être leur porte-étendard à la présidentielle, du 29 juillet, Dioncounda Traoré reste toujours au centre des discussions à l’Adéma/PASJ.
Les plus fervents partisans d’une candidature interne lui reprochent d’avoir joué la montre pour obliger le parti, comme cela a été annoncé depuis le départ, à soutenir le président sortant dès le 1er tour. Des reproches crédibilisés par les derniers développements au sein du comité exécutif dont de nombreux barons sont favorables à la discussion avec IBK.En attendant la réunion extraordinaire autour des propositions de négociations et la conférence extraordinaire du 19 mai pour trancher définitivement la question de l’élection présidentielle, l’ancien président de la transition est accusé finalement d’avoir mis le parti dans le pétrin. Une accusation logiquement rejetée par les pro-IBK qui rappellent qu’IBK n’a jamais été demandeur ni n’a varié dans ses prises de position.
D’autres actent déjà une imposition d’un parti et annoncent malgré la corruption qui va être généralisée lors de la conférence du 19 mai, la base risque de n’a pas suivre les consignes de la direction.
DAK