C’est un nouveau front très chaud qui s’ouvre avec la suspension de la Fémafoot des instances de la Fifa et par conséquent de toutes les équipes de foot maliennes des compétitions Fifa et Caf. Le traitement de cette affaire par les médias, dans les stades, dans les « grin » n’augure de rien de rassurant. Chacun cherche à tirer la couverture à soi. Quolibets, injures et invectives fusent de toutes parts.
Le débat, qui pouvait pu être constructif, s’apparente à une veillée d’armes avant la grande confrontation. Les partisans de la décision de dissolution de la Fémafoot par le ministre des Sports et ceux du maintien de la Fédé s’affrontent et entraînent l’opinion dans la confusion. Au-delà de la gestion faite de ce dossier par les acteurs de la polémique, il y a une volonté de certains d’exacerber la crise, les remous sociaux de ces derniers jours alimentant la tension.
La position radicale adoptée par le monde syndical fait craindre une crise sociale et de confiance. De plus en plus, une bonne partie de l’opinion nationale ne comprend pas un tel blocus et pense légitimement qu’on n’avait pas besoin de tout ça en cette période. Il aurait été bien de taire les rancœurs au moment où le front social était déjà très agité.
DAK