L’ultimatum de six mois donné par les Nations unies aux signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation sonne-t-il la fin de la récréation dans la résolution de la crise malienne ? Au vu de de la situation sur le terrain, on est tenté de répondre par l’affirmative.
Depuis quelques jours en tout cas, gouvernement et groupes armés signataires sont sur le qui-vive. L’urgence est de prendre des mesures pour ramener le processus de paix sur les rails. Première action : rendre effectif le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des anciens combattants des groupes armés (DDR).
Pour mettre la pression sur les signataires, la date d’hier 15 octobre a été retenue comme butoir pour clôturer la liste des combattants. Mais à la fin de la journée, le rythme de dépôt était loin du compte. Plusieurs groupes n’ont pas accepté de déposer leurs listes comme souhaité par la commission DDR. En raison du refus de finaliser la liste des combattants, il nous est revenu que la date du 20 de ce mois a été proposée comme délai de rigueur.
Qu’est-ce qui bloque ? Des groupes signataires veulent avoir plus. En raison des incompréhensions qui entourent l’application du DDR, mandat a été donné au CSA de trancher. Une autre paire de manches dans la mesure où d’autres signataires continuent de boycotter ses assises en cours. Toutefois, on peut se réjouir d’une certaine hâte des uns et des autres à ne pas fâcher les Nations unies.
DAK