La signature d’une feuille de route entre les signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation ouvre le boulevard pour l’organisation des élections présidentielles dans les régions du Nord.
L’annonce d’un nouveau chronogramme pour la mise en place du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) à Tombouctou et à Kidal en fin avril est le signe qu’un pas de géant a été franchi pour faciliter la tenue du scrutin de juillet prochain.
La posture adoptée par la CMA, la Plateforme et le gouvernement est une invite aux autres entités nationales.
En particulier, dans cette nouvelle entente qui apaise la tension dans le nord, les acteurs politiques nationaux doivent emboiter le pas pour réussir l’organisation des élections apaisées tant dans les zones en conflit que dans le reste du pays.
Cependant, des inquiétudes demeurent puisqu’une partie de l’opposition souhaite la certification des élections à venir par la mission des Nations Unies au Mali. Que peut-on attendre de l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral ? C’est véritablement un climat apaisé qui pourra garantir la transparence des élections, gage de stabilité dans le pays.
DAK