C’est avec stupéfaction pour certains et humour pour d’autres que le communiqué du gouvernement annonçant que le 27e jour du mois sacré de ramadan est chômé et payé sur toute l’étendue du territoire national a été accueilli.
Comme toutes les décisions récentes des autorités, on a très facilement lié cette soudaine attention aux communautés musulmanes après cinq ans de gestion et à moins de deux mois de l’élection présidentielle à une stratégie électoraliste.
Comme le soutien concerté ou payé de certains rappeurs et des appels de soutiens au président, la décision de dimanche a provoqué l’effet contraire, car le fil de la manipulation était trop gros. Pour une fois, les Maliens étaient hier mécontents d’avoir un jour férié et payé.
DAK