De plus en plus, Kidal échappe au contrôle même de la communauté internationale. La région est devenue le terreau fertile du terrorisme, du trafic en tout genre et d’autres activités illicites. Isolée, la Cité de l’Adrar des Ifoghas représente de nos jours une menace sérieuse sur la paix mondiale en raison des activités terroristes qui s’y pratiquent et se développent.
Bien que cette menace soit réelle, la communauté internationale semble peu engagée pour le retour de Kidal dans le giron malien. Il est de notoriété publique que dans la 8e région administrative du Mali, les terroristes et trafiquants restent les maîtres de lieux et dictent leur loi. La Minusma et Barkhane n’ont pas la même vision de la gestion de la sécurité, d’où la multiplication des attaques contre les deux camps à Kidal.
Cette situation de non droit à Kidal a été maintes fois dénoncée par le Niger voisin qui estime que seule la libération totale de cette zone permettra de venir à bout de l’activité terroriste et criminelle. Pour venir à bout du terrorisme dans le Sahel, il devient donc impérieux de nettoyer Kidal de toutes les forces obscures qui en ont fait leur sanctuaire pour voir le bout du tunnel.
DAK